Spéléologie : les étudiants de l'UPVD en sortie à la Marie-jeanne
En cette rentrée 2022, les étudiants de l'UPVD (Université de Perpignan) inscrits via le SUAPS peuvent participer à 4 sorties en spéléologie étalées au long de l'année accompagné par le club de Spéléo et de Canyoning du Vallespir (SCCV) dont nous faisons partie.. Certains étudiants reviennent depuis plusieurs années déjà et les progrès sont visibles !
Ils peuvent désormais accompagner les nouvelles recrues sous terre en exerçant un regard bienveillant et d'esprit d'entraide, valeur fondamentale de la spéléologie. ils peuvent participer à la gestion des kits, ranger les cordes, ils savent lire les obstacle : progression sur main courante, descente ou remontée sur corde. Ils respecte également le milieu souterrain et sont particulièrement attentifs aux chauve-souris.
En ce mois de novembre, pour notre troisième sortie de l'année, nous faisons la traversée par la grotte de la Marie-Jeanne, et ressortons par la grotte de l'Hermitage. Cette sortie spéléologie sportive est située dans les Gorges de Galamus, dans les Pyrénées Orientales. La grotte est technique grâce à ses agrès variés permettant la descente et la remontée sur corde. Elle est aussi ludique via son parcours avec des étroitures dans le sable, des petits jeux, des paysages variés et des passages horizontaux où il est possible d'explorer en autonomie.
Les étudiants bravent le froid et la pluie du mois de novembre mais restent concentrés. Après des exercices techniques sur le parking pour se remémorer l'installation du descendeur et la progression avec le bloqueur de poing pour remonter les plans inclinés, nous nous hâtons à la grotte où une délicieuse température de 15 degrés nous attend.
Les étudiants savent installer leur descendeur en autonomie en haut du premier puits de 17m. Ils pratiquent ensuite l'utilisation du bloqueur de poing. Grâce aux différentes sorties, les progrès sont notoires et le groupe gagne en aisance sous terre!
Nous nous attardons durant le parcours sur l'observation de formes d'érosion et la circulation de l'eau : laminoir et trou de serrure à l'entrée du réseau, chenal de voute et coupoles d'érosions au plafond au milieu du réseau puis limites de l'eau visibles et observation de l'emplacement du lac au fond du réseau. Cette grotte se prête particulièrement à l'observation de ces formes de corrosion témoignant d'un régime d'écoulement ayant eu lieu majoritairement en milieu noyé puis semi-noyé.
A noter que la Marie-Jeanne est le trop plein du système local. Lorsque le système se met en charge complètement, il arrive qu'une résurgence apparaisse au niveau de l'entrée de la traversée. Difficile à croire lorsque l'on fait la traversée !
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